Avis 20224916 Séance du 22/09/2022
Maître X a saisi la Commission d'accès aux documents administratifs, par courrier enregistré à son secrétariat le 10 août 2022, à la suite du refus opposé par la présidente de la Ligue de Football Professionnel à sa demande de communication des procès verbaux de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) en date du :
1) 28 juillet 2021 :
2) 4 août 2021 ;
3) 11 août 2021 ;
4) 18 août 2021 ;
5) 25 août 2021 ;
6) 1er septembre 2021 ;
7) 8 septembre 2021 ;
8) 15 septembre 2021 ;
9) 20 septembre 2021 ;
10) 23 septembre 2021 ;
11) 29 septembre 2021 ;
12) 6 octobre 2021 ;
13) 13 octobre 2021 ;
14) 20 octobre 2021 ;
15) 25 octobre 2021 ;
16) 27 octobre 2021 ;
17) 3 novembre 2021 ;
18) 9 novembre 2021 ;
19) 17 novembre 2021 ;
20) 22 novembre 2021 ;
21) 24 novembre 2021 ;
22) 2 décembre 2021 ;
23) 8 décembre 2021 ;
24) 15 décembre 2021 ;
25) 23 décembre 2021 ;
26) 5 janvier 2022 ;
27) 12 janvier 2022 ;
28) 17 janvier 2022 ;
29) 20 janvier 2022 ;
30) 26 janvier 2022 ;
31) 31 janvier 2022 ;
32) 2 février 2022 ;
33) 9 février 2022 ;
34) 16 février 2022 ;
35) 23 février 2022 ;
36) 28 février 2022 ;
37) 2 mars 2022 ;
38) 9 mars 2022 ;
39) 17 mars 2022 ;
40) 23 mars 2022 ;
41) 30 mars 2022 ;
42) 6 avril 2022 ;
43) 13 avril 2022 ;
44) 21 avril 2022 ;
45) 25 avril 2022 ;
46) 27 avril 2022 ;
47) 4 mai 2022 ;
48) 11 mai 2022 ;
49) 18 mai 2022 ;
50) 24 mai 2022 ;
51) 7 juin 2022 ;
52) 23 juin 2022.
La Commission rappelle que si un avocat est dispensé de l’obligation, qui incombe en principe à « quiconque entend représenter ou assister une partie », de justifier qu’il en a reçu le mandat ou la mission, sauf doute circonstancié quant à leur existence, cette règle générale de procédure est énoncée sous réserve que l'avocat déclare le nom de la personne pour le compte de laquelle il agit (CE, 29 novembre 1991, Syndicat des commerçants non sédentaires de la Savoie, Rec p. 414 ; CE, 5 juin 2002, B., n° 227373, Rec. p. 207). Cette exigence est applicable à la Commission d'accès aux documents administratifs lorsqu'elle est saisie en application de l'article L342-1 du code des relations entre le public et l'administration. La Commission estime que sa méconnaissance priverait notamment la juridiction administrative, lorsqu'elle est saisie d'un recours contentieux, de toute possibilité de vérifier le respect de l'obligation de saisine préalable prévue par le second alinéa des dispositions précitées, laquelle incombe à la personne formant cette action, et non à l'avocat qui la représente, fût-il mandaté à cet effet.
La Commission ne peut que constater qu'en dépit d'une demande en ce sens, Maître X a refusé de déclarer l'identité de la personne pour le compte de laquelle il saisissait la Commission pour avis.
Par suite, la demande doit être déclarée irrecevable.