Avis 20202544 Séance du 08/10/2020

Communication, à la suite du mouvement intra académique, de la liste nominative des psychologues spécialité éducation, développement et apprentissage (EDA) exerçant dans le département des Pyrénées‐Orientales au 26 juin 2020 comprenant leur : 1) nom ; 2) prénom ; 3) grade ; 4) statut ; 5) lieu d'affectation ; 6) type d’affectation (titre définitif ou titre provisoire).
Monsieur X, X, a saisi la commission d'accès aux documents administratifs, par courrier enregistré à son secrétariat le 3 août 2020, à la suite du refus opposé par la rectrice de l'académie de Montpellier à sa demande de communication, à la suite du mouvement intra académique, de la liste nominative des psychologues spécialité éducation, développement et apprentissage (EDA) exerçant dans le département des Pyrénées‐Orientales au 26 juin 2020 comprenant leur : 1) nom ; 2) prénom ; 3) grade ; 4) statut ; 5) lieu d'affectation ; 6) type d’affectation (titre définitif ou titre provisoire). La commission rappelle, à titre liminaire, qu’elle n’est pas compétente pour se prononcer sur le droit d’information que les représentants du personnel et les organisations syndicales peuvent tirer, en cette qualité, de textes particuliers. Ces derniers peuvent en revanche se prévaloir, comme tout administré, du livre III du code des relations entre le public et l'administration et des régimes particuliers énumérés aux articles L342-1 et L342-2 de ce code pour obtenir la communication de documents. La commission indique qu’une liste des agents d'un établissement public qui ne fait apparaître que les noms, prénoms, grade et affectation constitue un document administratif communicable à toute personne qui en fait la demande en application de l'article L311-1 du code des relations entre le public et l’administration dès lors qu’elle est susceptible d’être obtenue par un traitement automatisé d’usage courant. La commission précise qu'elle considère de manière constante que la vie privée des fonctionnaires et agents publics doit, de manière générale, bénéficier de la même protection que celle des autres citoyens. Les fonctions et le statut de ces personnels justifient toutefois que certaines informations les concernant puissent être communiquées. Il en est ainsi, notamment, de l’affectation et du grade des agents. En revanche, les mentions intéressant la vie privée des agents au nombre desquelles figurent la quotité horaire de travail, l’adresse électronique professionnelle individuelle ou révélant une appréciation portée sur eux ne sont pas communicables à des tiers en application de l'article L311-6 du code des relations entre le public et l'administration. La commission émet donc, sous cette réserve, un avis favorable sur la demande.